La chronique de Karine - n°6
Voilà ! Nous y sommes : Dansons Maintenant ! a commencé ce samedi.
Un programme dense et passionnant pour cette première journée qui a commencé à l'auditorium de l'Institut Français autour d'une table ronde. Table ronde de qualité, animé par José Marinho qui était entouré par le danseur-chorégraphe burkinabé Salia Sanou, la danseuse-chorégraphe béninoise Rachelle Agbossou, l'artiste plasticien Bruce Clarke et le danseur-chorégraphe congolais Andréya Ouamba. Chacun était convié à venir débattre de leurs démarches au sein de l'espace public.
L'heure du déjeuner passé, je rejoins Eléonore, animatrice "en chef" de l'atelier des Petits Pinceaux à Cadjéhoun. Là, dans une jolie pièce aux tables carrées et colorées, une vingtaine d'enfants tortillent dans un calme absolu un fil de fer. Simple fil de fer devenant sous les consignes d'Eléonore une petite sculpture dansante.
Je quitte l'atelier des Petits Pinceaux, le sourire aux lèvres, et file au Champ de Foire pour la restitution de l'atelier chorégraphié de Salia, Souvenirs de la Rue Princesse.
Les danseurs sont au complet. Vêtus d'habits colorés et de chaussures de ville, ils se préparent. Quelques bouffées d'angoisses pour certains, de l'excitation pour d'autres, ils attendent le coup d'envoi de Salia. Autour, la foule s'est rassemblée. Des milliers de spectateurs habitants le quartier se sont passés le mot. Les petits habitués de l'atelier des Petits Pinceaux ont leur carton d'invitation à la main. Les zemidjans ont garé leur moto. Les tatas, vendeuses de bananes ou de vernis à ongles se sont approchés aussi. Les musiciens sont en place… l'ambiance monte ! Lorsque dans un tourbillon de pas, de sauts, de cris, de regards, de sons, la rue prend vie, la rue prend corps.
Les yeux grands ouverts, l'émotion est là devant tant de force, d'énergie.
Puis, un tonnerre d'applaudissement acclame les danseurs. La rue est en fête.
Souvenirs de la Rue Princesse est un succès !
L'engouement est tel que tous les enfants accourent jusqu'aux portes de l'Institut Français : dans une heure trente a lieu le solo de Salia !
Derrière les portes, les techniciens sont sur les derniers réglages.
La veille, j'étais allée rejoindre Thierry, Carlos, Yaovi, Bruno, Maëva, Salia, Lucien et Dramane (les deux musiciens) pour le filage.
20h. Une enseigne lumineuse composée de petites ampoules blanches indiquant "Let's dance" accueille les nombreux spectateurs venus inaugurer l'événement Dansons Maintenant ! et venus découvrir la dernière création de Salia, Filéliké.
Le Théâtre de Verdure du centre culturel est plein. Les enfants, en grand nombre, ont trouvé une place sur la gauche de la scène. Le spectacle peut commencer !
Sur fond de kora et de saxophone, Salia évolue sur scène, s'interroge sur son double, son reflet, son intériorité. Le décor est nu. Seuls trois supports en papier mâché couleur crème font office d'assises. Salia joue avec aussi. Comme avec ses musiciens. Puis, de façon inhabituelle, des voix s'élèvent dans la nuit. Des cris de joies, des applaudissements à chaque pas de Salia. Le jeune public se manifeste. Il s'interroge probablement, interroge, avec certitude. C'est là une des réussites de l'événement, me semble-t-il, qui ne fait que commencer !
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karine
L'heure du déjeuner passé, je rejoins Eléonore, animatrice "en chef" de l'atelier des Petits Pinceaux à Cadjéhoun. Là, dans une jolie pièce aux tables carrées et colorées, une vingtaine d'enfants tortillent dans un calme absolu un fil de fer. Simple fil de fer devenant sous les consignes d'Eléonore une petite sculpture dansante.
Alors que Salaou, Charitas, Kadi et leurs amis retrouvent leurs parents à l'extérieur - leur création dans la poche -, Jacob, silencieux, reste réaliser un dessin à côté de moi. C'est avec les aquarelles que je lui prête qu'il se représente avec une coiffe de Porto-Novo, me dit-il.
Les danseurs sont au complet. Vêtus d'habits colorés et de chaussures de ville, ils se préparent. Quelques bouffées d'angoisses pour certains, de l'excitation pour d'autres, ils attendent le coup d'envoi de Salia. Autour, la foule s'est rassemblée. Des milliers de spectateurs habitants le quartier se sont passés le mot. Les petits habitués de l'atelier des Petits Pinceaux ont leur carton d'invitation à la main. Les zemidjans ont garé leur moto. Les tatas, vendeuses de bananes ou de vernis à ongles se sont approchés aussi. Les musiciens sont en place… l'ambiance monte ! Lorsque dans un tourbillon de pas, de sauts, de cris, de regards, de sons, la rue prend vie, la rue prend corps.
Les yeux grands ouverts, l'émotion est là devant tant de force, d'énergie.
Puis, un tonnerre d'applaudissement acclame les danseurs. La rue est en fête.
Souvenirs de la Rue Princesse est un succès !
L'engouement est tel que tous les enfants accourent jusqu'aux portes de l'Institut Français : dans une heure trente a lieu le solo de Salia !
Derrière les portes, les techniciens sont sur les derniers réglages.
La veille, j'étais allée rejoindre Thierry, Carlos, Yaovi, Bruno, Maëva, Salia, Lucien et Dramane (les deux musiciens) pour le filage.
20h. Une enseigne lumineuse composée de petites ampoules blanches indiquant "Let's dance" accueille les nombreux spectateurs venus inaugurer l'événement Dansons Maintenant ! et venus découvrir la dernière création de Salia, Filéliké.
Le Théâtre de Verdure du centre culturel est plein. Les enfants, en grand nombre, ont trouvé une place sur la gauche de la scène. Le spectacle peut commencer !
Sur fond de kora et de saxophone, Salia évolue sur scène, s'interroge sur son double, son reflet, son intériorité. Le décor est nu. Seuls trois supports en papier mâché couleur crème font office d'assises. Salia joue avec aussi. Comme avec ses musiciens. Puis, de façon inhabituelle, des voix s'élèvent dans la nuit. Des cris de joies, des applaudissements à chaque pas de Salia. Le jeune public se manifeste. Il s'interroge probablement, interroge, avec certitude. C'est là une des réussites de l'événement, me semble-t-il, qui ne fait que commencer !
©Hector Sonon |
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karine
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