Béhanzin, Correspondances et discours
"A la fin du XIXe siècle, de nombreuses puissances dont l’Angleterre, le Portugal, la France et l’Allemagne ont, simultanément ou successivement, tout mis en œuvre pour contrôler ou conquérir les régions du Golfe de Guinée. La conférence de Berlin (1884 – 1885) en avait, au demeurant, donné le souffle. Sur la Côte des Esclaves et particulièrement à Porto-Novo et au Danhomè, c’est la France qui parviendra à ses fins. Des sources documentaires de l’oralité, comme les chansons et les formules de louange (kpanlingan) relatives au roi Gbèhanzin publiées dans le cahier de la Fondation Zinsou « Traditions orales », ont permis d’appréhender les problèmes de la fin de la monarchie. La correspondance que nous présentons ici donne une autre approche du contexte de la guerre ayant opposé la France et le Danhomè de 1890 à 1894. On n’a évidemment pas retrouvé et on ne connaît pas toutes les lettres relatives à ce dossier. L’Allemagne des chanceliers Bismarck (et Capuvi) par exemple a été très active dans ses relations diplomatiques, politiques et commerciales avec le Danhomè de Glélé et de Gbèhanzin. Pourtant, les sources relatives à ces échanges épistolaires sont rares. Nous avons choisi de commenter onze lettres parmi celles échangées entre Agbome et Paris. Elles se rapportent toutes à Gbèhanzin."
Professeur Joseph Adrien Djivo.
En 2006, à l’occasion de la commémoration du centenaire de sa disparition, la Fondation Zinsou et le Musée du Quai Branly se sont associés, à Cotonou, pour créer une exposition des oeuvres retraçant l’histoire du royaume, de Béhanzin et de sa cour. Sculptés par des artistes fon ou yoruba captifs, ces objets étaient exposés en alternance avec des oeuvres contemporaines de Cyprien Tokoudagba.
Ce Cahier de la Fondation, sorti à l’origine en 2006, était proposé aux visiteurs désireux d’aller plus loin en approfondissant certains thèmes relatifs à l’exposition.
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Béhanzin a toutes faire pour le pays Béninois
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