La chronique de Karine-n°24
Jonathan Pranlas
et Sonia Dubois, danseurs de la compagnie de Mathilde Monnier, sont arrivés en
début de semaine d'un périple déjà bien entamé en Afrique de l'Ouest.
Leur tournée est
soutenue par l'Institut Français.
Jonathan, homme
élancé, aux cheveux blonds et au visage lumineux est arrivé avec discrétion
dans la salle de répétition du Fitheb.
Il y anime un
atelier de trois jours auprès de danseurs professionnels. Sa discrétion laisse
place en quelques secondes à un flot d'énergie et de mouvements exigeants et de
grande qualité. Après quelques essais, les danseurs parviennent à
apprendre les phrases chorégraphiques proposées.
"Utilisez vos
doigts de pieds ! Ils sont fait pour ne pas se faire mal ! Et soyez soft
dans le mouvement !"
Jonathan est très à
l'écoute de ses participants. Reprend avec beaucoup d'attention le mouvement de
chacun.
Et pousse, avec
certitude, les danseurs vers un langage nouveau, contemporain et singulier.
L'esprit est là,
un esprit de groupe et de bonne humeur.
L'atmosphère laisse
dans dans mon intérieur - et les pages de mon carnet - des couleurs pop
acidulées, un univers mélangeant harmonieusement musique berbère et consonances "eighties".
Parmi les danseurs, je retrouve Rachelle,
Honoré, Denise, Caroline, Roméo, Marguerite, etc. Tous ont dansé, animé des
ateliers, chorégraphié des pièces au cours de Dansons Maintenant ! Et
ils sont là, presque tous là. Il y a Wagner aussi. Issu d'une formation hip-hop
et brésilien, son parcours m'interpelle. Je décide de lui donner rendez-vous le
lendemain à l'Institut Français pour le rencontrer.
* * *
karine
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