La chronique de Karine-n°20


Retour au Village SOS d'enfants vendredi dernier. Il est 10h.
 
Des dizaines de chemises jaunes, emblématiques de l'uniforme de l'école, se faufilent à l'intérieur des salles. L'inter-cour est terminé. Seul un groupe aux habits épars et colorés dénote dans cette structure arborée, fleurie et ordonnée. Il s'agit du groupe de collégiens ayant participé à l'atelier de Richard Adossou cette semaine.
Les filles portent des mini-shorts sur des leggings foncés. Les garçons portent plutôt d'amples vêtements. L'espace de restitution choisi est à l'étage, en plein air, près de la salle de danse.
C'est en chantant que les jeunes danseurs arrivent, par groupe et en file indienne. Ils se positionnent face à face et clament chacun leur identité en dansant. Une bonne entrée en matière.


Puis, le maigre public présent - malheureusement - est invité à rejoindre la petite troupe dans la salle de danse.
C'est dans un enchaînement de danses traditionnelles et de danses contemporaines que les ado se déhanchent et finissent par se déchaîner sur du coupé-décalé. La directrice de l'école, très enthousiaste par le projet, encourage la Fondation Zinsou à de nouvelles collaborations. Quant aux jeunes artistes, ils s'applaudissent à tout rompre, en cette fin d'atelier, la remise de chaque attestation de stage.

 

Le soir, c'est au tour des danseurs ayant suivi l'atelier de Jasp' Company de se produire sur la grande scène de l'Institut Français. Mounia ne se dit pas trop angoissée. L'ambiance a l'air plutôt détendue. Une paire de botte à grelots fera l'affaire. Un pantalon bigarré et un tee-shirt blanc aussi, pour chaque danseur. 



 

Le spectacle continue avec la création Eclipse des Jasp'. Un trio sombre. Des costumes tribaux enduit de farine. 
Des sacs en toiles de jute. Une course contre la mort… et s'il nous restait huit minutes à vivre, le temps d'une éclipse ? 





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karine 







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