Concave et convexe

Il ne reste plus que quelques jours pour visiter Leviathan, l’installation d’Anish Kapoor à Paris. Le Grand Palais, comme chaque année, a commandé une oeuvre à un artiste dans le cadre de la Monumenta 2011.

Il n’y a pas trop de monde dans la file d’attente : c’est le moment ou jamais !

Nous pénétrons dans cette structure étrange, toute en rondeur… est-elle molle ou dure ? Cela me fait penser aux œuvres de Jeff Kunst ; une impression de ballon de baudruche gonflé de manière… monumentale ! Noire à l’extérieur, elle est rouge à l’intérieur ; les ombres des structures de fer de la verrière du Grand Palais viennent frapper les parois ; c’est la fin de la journée, l’heure ou le soleil flirt avec la nuit, l’heure où la lumière est, à mon goût, la plus belle. L’effet n’en n’est que plus beau dans Leviathan.

Impression d’enfermement mais en même temps de liberté, de cloisonnement mais de grands espaces. J’en ressors sans trop savoir quoi en penser : aimé ? pas aimé ? En tous cas une impression de déjà vu…

Mais oui ! A Chicago, en 2004, dans le Millennium Park, j’avais joué des heures devant ce miroir étrange qui jouait avec les formes et les reflets. Could gate, je sais maintenant le nom de "la chose".

L’aventure ne s’arrête pas là, quelques jours plus tard, Galerie Kamel Mennour, Anish Kapoor est encore là. Moins gigantesque, moins imposant, mais toujours aussi intriguant.

On s’interroge, on s’approche et on recule… Vide ou plein, creux ou ressorti, concave ou convexe, peinture trompe l’œil ou installation design… En tous cas, ma tête, est remplie de belles images.

Aurélie