« Pauline Guerrier, voyages et création »
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Pauline Guerrier, Sphère I, Série « Les Ciels Fantasmés d’Afrique », Coton teint à la main et bois, 2018, Collection Zinsou © photo : Jean-Dominique Burton
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« Je ne sais pas si je vais retravailler sur certaines de ces thématiques dans mes projets futurs… Je ne pense pas que je vais retravailler sur ce que j'ai vécu... Peut-être sur la tapisserie car cela m'a vraiment plu, donc j'ai plein d'idées en tête, j’ai envie de parler de pleins de choses à travers cette technique. Le travail de la teinture aussi. »
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Pauline Guerrier, Sphère II, Série « Les Ciels Fantasmés d’Afrique », Coton teint à la main et bois, 2018, , Collection Zinsou © photo : Jean-Dominique Burton
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« Après, ce qui est sûr, c'est que je me suis rendue compte que j'adorais produire à l’étranger, ça ce n'est pas nouveau. Il y a deux ans, j'ai travaillé trois mois à Lisbonne[1], qui est beaucoup plus proche de la France, et le travail que j'ai fait là-bas était vraiment en relation avec les gens que j'avais rencontrés, c’étaient majoritairement des pêcheurs, de très vieux pêcheurs qui ne sont plus allés à Lisbonne depuis des années, mais qui vivent dans les pourtours de cette ville... Je me rends compte que ce qui m'attire aussi bien au Bénin qu’au Portugal ou à Tanger, c'est la rencontre, c’est parler du monde finalement. Les prochaines années, j'aimerais aller en Asie, au Japon, au Liban aussi, par exemple. Ce sont des pays qui m’attirent et me parlent. Il y a plein de pays comme ça que j'ai envie de découvrir parce que je sais qu'ils vont pousser ma création toujours plus loin, vers quelque chose qui sera de plus en plus universel, parce que c'est aussi ça dont j'ai envie de parler ! J’ai envie de raconter des histoires, de faire rêver les gens. C’est très utopiste mais ça fait partie des raisons pour lesquelles je fais de la sculpture aujourd'hui, et pour lesquelles je fais ce métier. »
Propos de Pauline Guerrier, recueillis par la Fondation Zinsou, à l’issu de sa résidence, le 03 octobre 2018.
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